Le gouvernement est en train de
préparer une grande réforme fiscale comme l’exige le patronat qui se dit en
contrepartie, prêt à faire un effort pour éviter au pays d’être rattrapé par la
crise économique qui sévit en Europe.
La présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a décliné ce, jeudi à Casablanca, les propositions du patronat pour la prochaine loi de finances 2013 en cours de préparation. Il s’agit de prime à bord, a insisté Miriem Bensalah Chaqroun, de redonner confiance aux opérateurs économiques, de développer la compétitivité de l’offre Maroc et de reconduire des mesures incitatives arrivées à échéance fin 2012. Pour favoriser les opportunités de moderniser l’administration, d’améliorer le climat des affaires, de rétablir la confiance et de libérer l’initiative privée, la patronne des patrons marocains suggère au gouvernement Benkirane une profonde refonte du régime fiscal et des textes réglementaires.
Pour le président de la commission fiscalité, Abdelkader Boukhriss, il s’agit grosso-modo, d’éliminer les distorsions inhérentes au système actuel de la TVA et de le généraliser à toutes les activités économiques dans tous les stades du processus de production.
Ainsi, l’exécutif et le patronat tentent d’ajuster leurs cordes pour dessiner ensemble la grande esquisse du projet de loi de finances 2013. Le gouvernement Benkirane va s’y mettre à fond pour éviter les amalgames crées par la loi de finances 2012, dont le projet avait été initialement élaboré par l’équipe de l’ex-ministre de l’économie et des fiances, Salaheddine Mezouar avant d’être repris par le gouvernement Benkirane au lendemain des législatives anticipées de novembre 2011.
Alors que presque tous les clignotants de l’économie marocaine sont actuellement au rouge, le mot crise est soigneusement banni du lexique de l’Exécutif, dont les membres en charge des finances et de l’économie préfèrent parler plutôt de situation ou conjoncture difficile mais pas inquiétante.
Donc, l’année 2013, comme le promet Le ministre chargé des Affaires générales et de la gouvernance, Najib Boulif, sera une année de grande réforme de la fiscalité avec pour but de travailler sur la compétitivité de l’entreprise et du pays.
Des chantiers, a-t-il promis, seront ouverts, l’année prochaine, au niveau de l’impôt sur les sociétés (IS) et de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
La réforme de la compensation sera prête d’ici à la fin de l’année en cours, mais elle sera, selon Boulif, progressive et étalée sur plusieurs années pour « ne pas pénaliser le citoyen ». Pour le moment, relèvent les experts, le gouvernement Benkirane n’a pas encore présenté un plan de sortie de crise, mais il se contente d’annoncer des demi-mesures à moyen et long termes.
La présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a décliné ce, jeudi à Casablanca, les propositions du patronat pour la prochaine loi de finances 2013 en cours de préparation. Il s’agit de prime à bord, a insisté Miriem Bensalah Chaqroun, de redonner confiance aux opérateurs économiques, de développer la compétitivité de l’offre Maroc et de reconduire des mesures incitatives arrivées à échéance fin 2012. Pour favoriser les opportunités de moderniser l’administration, d’améliorer le climat des affaires, de rétablir la confiance et de libérer l’initiative privée, la patronne des patrons marocains suggère au gouvernement Benkirane une profonde refonte du régime fiscal et des textes réglementaires.
Pour le président de la commission fiscalité, Abdelkader Boukhriss, il s’agit grosso-modo, d’éliminer les distorsions inhérentes au système actuel de la TVA et de le généraliser à toutes les activités économiques dans tous les stades du processus de production.
Ainsi, l’exécutif et le patronat tentent d’ajuster leurs cordes pour dessiner ensemble la grande esquisse du projet de loi de finances 2013. Le gouvernement Benkirane va s’y mettre à fond pour éviter les amalgames crées par la loi de finances 2012, dont le projet avait été initialement élaboré par l’équipe de l’ex-ministre de l’économie et des fiances, Salaheddine Mezouar avant d’être repris par le gouvernement Benkirane au lendemain des législatives anticipées de novembre 2011.
Alors que presque tous les clignotants de l’économie marocaine sont actuellement au rouge, le mot crise est soigneusement banni du lexique de l’Exécutif, dont les membres en charge des finances et de l’économie préfèrent parler plutôt de situation ou conjoncture difficile mais pas inquiétante.
Donc, l’année 2013, comme le promet Le ministre chargé des Affaires générales et de la gouvernance, Najib Boulif, sera une année de grande réforme de la fiscalité avec pour but de travailler sur la compétitivité de l’entreprise et du pays.
Des chantiers, a-t-il promis, seront ouverts, l’année prochaine, au niveau de l’impôt sur les sociétés (IS) et de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
La réforme de la compensation sera prête d’ici à la fin de l’année en cours, mais elle sera, selon Boulif, progressive et étalée sur plusieurs années pour « ne pas pénaliser le citoyen ». Pour le moment, relèvent les experts, le gouvernement Benkirane n’a pas encore présenté un plan de sortie de crise, mais il se contente d’annoncer des demi-mesures à moyen et long termes.
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