mercredi 23 octobre 2013

Les notaires en grève du 24 au 28 octobre



Les notaires en grève du 24 au 28 octobre
 
Ils protestent contre l’adoption du projet de loi organisant la profession de rédacteurs d’actes sous-seing privés. Une réglementation qui donnera à ces derniers le droit de marcher sur les platebandes des notaires, adouls et avocat.

Les notaires montent au créneau.Ils sont en colère contre l’adoption en conseil de gouvernement -du 3 octobre- d’un projet de loi organisant la profession d’agent d’affaires rédacteur d’actes sous seing privés.
Ce texte, s’il est adopté, autorisera les agents d’affaires à rédiger des actes sous seing privés, relatifs  notamment à des transactions immobilières. Un manque à gagner certain pour les notaires.
Ces derniers prévoient une grève de cinq jours. Elle durera du 24 au 28 octobre et risquera d’aller jusqu’à 15 jours, voire un mois, si le gouvernement n’accepte pas de se réunir avec la profession.
Et pour bien faire entendre leur voix, les notaires font cause commune avec les adouls et tentent de convaincre les avocats de rejoindre les rangs des contestataires. Ces derniers n’ont pas encore donné leur accord de principe.  
« Le projet de loi  marque un réel retour en arrière. Alors que les pays du monde entier ont tendance à généraliser l’authentification des contrats, le Maroc va à contre courant en donnant autant de droits aux écrivains publics», lance tout de go Amine Touhami Ouazzani, président de l’Ordre des notaires.
Dans le préambule accompagnant le projet de loi, le ministère de la Justice explique que le nouveau texte permettra de sauvegarder les acquis  accordés par le dahir du 12 janvier 1945 aux rédacteurs d’actes sous seing privés, lésés par l’entrée en vigueur de nouveaux textes de loi.
« La loi sur la copropriété, la Vefa ou encore la loi sur la location-accession à la propriété immobilière ont imposé le recours à des professionnels appartenant à des corporations réglementées pour tout acte authentique soit-il ou sous-seing privé.
De son côté, la loi 39.08 portant code des droits réels reconnait aux seuls avocats agréés près de la cour de cassation le droit de rédiger des actes de transfert de propriété », explique-t-on dans ce document.
Un angle de vue que ne partage pas l’Ordre des notaires. « Le dahir de 1945 n’est jamais entré en vigueur pour la simple raison que le décret d’application y afférent n’a pas vu le jour. Le raisonnement du ministère de la Justice ne tient pas », ajoute Amine Touhami Ouazzani.
Précisons toutefois que l’ordre des notaires a refusé de commenter l’avant projet de loi relatif à la profession d’agents d’affaires, et ce pendant sa mise en ligne sur le site web du secrétariat général du gouvernement. « Nous avons demandé d’en discuter face à face. Notre requête n’a pas été favorablement accueillie », précise la même source.


 

mardi 1 octobre 2013

Addoha brave les difficultés du secteur immobilier marocain


Addoha brave les difficultés du secteur immobilier marocain

 (Agence Ecofin) - Douja Prom Addoha (Addoha) qui est spécialisé, entre autres, dans  le financement et la commercialisation de logements, a achevé son premier semestre dans le vert. En dépit d’une conjoncture peu porteuse de ce secteur au Maroc.
La filiale immobilière du groupe Sefrioui n’a livré au titre du premier semestre 2013, que 8 636 unités, dont 96% de logements sociaux et moyen standing, et pourtant, son chiffre d’affaires consolidé a évolué de 3,3% à 3,186 milliards de dirhams.
Le résultat net part du groupe s’établit à 584,5 millions de dirhams au 30 juin 2013 soit 30,9% des prévisions du business plan communiqué dans la notice relative à l’augmentation de capital par conversion de dividendes, ce RNPG progresse ainsi de 6,4%, alors que la marge nette ressort en hausse 0,5 point passant 17,8% au S1 2012 à 18,3% au S1 2013.
Il est à préciser que le 6 septembre 2013, Casablanca Finance Group (CFG Group), une banque d’investissements basée au Maroc, a maintenu sa recommandation «achat» sur le titre du groupe Addoha, estimant que celui-ci était sous-évalué au regard des fondamentaux de l’entreprise.
Une recommandation qui semble avoir été suivie avec conviction par les investisseurs… Le titre Addoha sur une semaine a gagné jusqu’à 17,38%. Entre le 23 et le 27 septembre 2013, 2 106 644 de ses titres ont été échangés sur la bourse de Casablanca.

mercredi 18 septembre 2013

Immobilier : La proposition de la FNPI pour le logement dédié à la classe moyenne


Écrit par infomediaire.ma   
(www.infomediaire.ma) - La Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI) a dévoilé hier, dans un message parvenu à Infomédiaire Maroc, sa proposition relative à l’amélioration du dispositif de logement dédié à la classe moyenne. Pour la fédération, "vu que le dispositif actuel exclut la classe moyenne qui ne trouve pas actuellement un produit correspondant à son pouvoir d’achat, et compte tenu de nombre important de cette catégorie sociale estimée à 53% avec un besoin annuel en termes de production estimé à 20 000 unités", il est important de mettre en place sur le marché un produit adapté et qui réponde aux caractéristiquessuivantes :
- Objet d’une convention Etat/Promoteur immobilier, portant sur la réalisation d’un minimum de 200 logements sur 5 ans.
- Logement d’une superficie minimale de 80 m² brute sachant que le logement de 80 m² pourrait contenir un salon et 3 pièces.
- Le prix de vente de ce produit ne pourra pas excéder 6.000 DH HT/m², soit un prix de vente de 480 000 DH HT pour un logement de 80m².
- Appliquer un taux de TVA de 10% pour ce type de logements.
- Compte tenu de l’importance de la charge foncière sur le coût final du projet due à la cherté et la pénurie du foncier, pénalisant l’engagement des promoteurs immobiliers dans ce chantier national, la solution serait de permettre aux opérateurs privés, d’accéder au foncier public domanial brut, et ce dans le cadre d’un partenariat public-privé.
- Dans le cas de réalisation de programmes sur du foncier privé, et afin de permettre un équilibre financier avec une rentabilité desopérations immobilières pour ce produit, il serait souhaitable d’exonérer les opérateurs de la fiscalité locale appliquée au logementpour la classe moyenne (taxe sur les constructions, taxe de la protection civile, taxes communales…)
- Avec la condition de mise à disposition du foncier public, les promoteurs immobiliers engagés dans la réalisation de logementspour la classe moyenne, seraient soumis au paiement de l’IS et de l’IR affairant à ce type de produit.
- Au niveau du cahier des charges, les dispositions techniques devraient être révisées de manière à permettre l’exploitation de la verticalité, afin de renforcer la densité tout en assurant la réalisation des équipements nécessaires.
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lundi 16 septembre 2013

Un couple d'homosexuels franco-marocain privé de mariage




Dominique et Mohammed devaient se marier ce samedi à Jacob-Bellecombette, dans l'agglomération de Chambéry.




Un couple homosexuel franco-marocain, privé d'union en raison d'une convention bilatérale entre la France et le Maroc, va saisir la justice pour faire reconnaître son droit au mariage, a-t-on appris samedi 14 septembre auprès de son avocat. "Nous allons engager une procédure devant le tribunal de grande instance de Chambéry pour demander que l'opposition du parquet soit levée", a déclaré Me Didier Besson, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
Dominique et Mohammed devaient se marier ce samedi à Jacob-Bellecombette, dans l'agglomération de Chambéry. "Nous avons fait opposition conformément aux instructions de la chancellerie", s'est justifié Pierre Filliard, vice-procureur à Chambéry. "(Elle) nous a demandé de faire prévaloir l'accord international sur le code civil. C'est pour l'instant la position officielle de la France", a-t-il précisé.
Une circulaire du ministère de la justice, publiée fin mai après la promulgation de la loi sur le mariage pour tous, précise en effet que les ressortissants de 11 pays, dont le Maroc, ne peuvent pas épouser une personne de même sexe. Les conventions bilatérales entre la France et ces pays qui n'autorisent pas ces unions"ont une autorité supérieure à la loi", estime en effet le ministère.

UN PRINCIPE SUPÉRIEUR ?
Me Besson conteste cette lecture du droit, arguant que la convention franco-marocaine, signée en 1981, "ne s'applique pas directement en droit interne"."Cette convention dit que la France s'engage à appliquer les dispositions de la loi marocaine pour les mariages célébrés en France", dit l'avocat. "Ça n'a pas de sens ! Car la loi marocaine interdit le mariage entre une musulmane et un non-musulman. Vous vous imaginez appliquer ça en France ?", demande-t-il.
L'avocat entend en outre saisir le tribunal administratif pour demander réparation pour les frais de mariage engagés par ses clients. "L'opposition leur a été notifiée le 12 septembre pour un mariage prévu le 14, alors que les bans étaient publiés depuis longtemps", raconte-t-il. "Toutes leurs réservations étaient faites, les invités étaient déjà arrivés", ajoute l'avocat.
Face à ce type de situation, plusieurs associations françaises ont demandé mercredi au ministère de la justice une "réponse politique et rapide". Elles demandent que la possibilité du mariage entre personnes de même sexe soit inscrite "comme un principe supérieur en France, principe au nom duquel il est possible d'écarter la loi étrangère normalement compétente"

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La méthode Ramid face à ses détracteurs Le plan législatif n’écarte pas la magistrature

Réforme de la justice La charte présentée aujourd’hui à Rabat

Ce jeudi 12 septembre est un grand jour pour le ministre de la Justice et des Libertés. Comme nous l’avions annoncé sur nos colonnes, Mustapha Ramid va exposer à Rabat le contenu d’une réforme capitale (Cf. L’Economiste du 1er août 2013). L’événement, où le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane est attendu, marque la fin d’un débat mouvementé ayant duré près d’un an et demi. Les 11 séminaires régionaux, surtout celui d’Ifrane, n’ont-ils pas été à chaque fois marqués par les manifestations des greffiers affiliés au Syndicat démocratique de la justice? Ou encore au retrait de l’Association des barreaux du Maroc du dialogue national sur la réforme de la justice. Il est intervenu suite à la publication du décret relatif à l’assistance judiciaire. Décision a été prise de l’abroger lors du Conseil de gouvernement du 5 septembre. Ce face-à-face entre le ministre et les avocats renseigne à lui seul sur la difficulté de réformer un monde judiciaire où les passe-droits ont la peau dure (Cf. L’Economiste du 9 septembre 2013).
C’est dans ce contexte tendu que la nouvelle charte a été remise au Souverain.
Sans remettre en cause le protocole, une polémique éclate. Les 40 membres que compte la Haute instance du dialogue national pour la réforme de la justice ont été privés d’une copie du document. D’où la volte-face du bâtonnier Abderrahim Jamai, qui ne parvenait pas à digérer la position du ministère.
Ce dernier incident a ouvert ainsi la porte au doute: Existe-t-il deux versions pour une même charte? Question qui sera tirée au clair aujourd’hui lors de la présentation de la mouture finale.
Certaines corporations, telles que le Club des magistrats du Maroc, attendent de pied ferme la sortie du ministre de la Justice pour juger de la pertinence des recommandations. D’autant plus qu’un document de son département indique que «la Haute instance est la plus habilitée à tracer les grandes lignes d’une réforme liée par exemple au statut des magistrats ou au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire». Il a été mentionné d’ailleurs dans le Plan législatif 2012-2016 que «ces futurs projets de loi seront conçus à la lumière des propositions émises». Le processus de réforme prévoit 48 programmes ainsi que 174 projets et mesures d’application. Vaste chantier où 13 axes ont été dégagés pour prendre à bras-le-corps la réforme: organisation judiciaire, accès à la justice, moralisation du système judiciaire, justice pénale et procès équitable, justice et médias, mise à niveau des professions juridiques et judiciaires, indépendance du pouvoir judiciaire…
La refonte du code de commerce sera certainement à l’ordre du jour. Son dispositif lié aux difficultés d’entreprises a montré ses limites. La direction des affaires civiles du ministère de la Justice relève ainsi «qu’il y a un recours tardif au redressement judiciaire. Ce qui compromet les chances d’une entreprise d’être sauvée».
En 2011, les juridictions de commerce ont jugé plus de 1.060 affaires se rapportant uniquement aux difficultés des entreprises. La charte qui sera rendue publique vient ainsi s’ajouter à tout un paquet de propositions déjà émises sur la réforme de la justice: Livre blanc de la CGEM en 2007, mémorandum de dix associations en 2009… La nouvelle feuille de route se veut  interactif avec d’autres politiques publiques: droit de l’homme, régionalisation, Maroc Numeric 2013, plan Emergence 2009-2015… Reste à voir si le gouvernement Benkirane II parviendra-t-il à transformer l’essai. La liste des juges sanctionnés par le Conseil supérieur de la magistrature a été rendue publique par le ministère. Il faudra aller en revanche jusqu’au bout: ne faudrait-il pas traduire en justice des (ex-) juges auteurs présumés d’infractions pénalement répréhensibles? La loi, rappelons-le, est générale et impersonnelle. La réforme aussi.
Asphyxie pénale
Le dialogue national sur la réforme de la justice a mis sur la table des dossiers délicats. L’un d’eux porte sur le statut du parquet. Le monde judiciaire a été divisé entre ceux qui prônent son indépendance vis-à-vis du ministre de la Justice et ceux qui veulent maintenir le statu quo. L’avant-projet de la réforme du système judiciaire avait en tout cas bel et bien évoqué «un nouveau statut pour le parquet». Mais qui dit parquet, dit aussi politique pénale.
Le recours immodéré à la  détention préventive est une procédure exceptionnelle de la procédure pénale. Que nous apprend l’Administration pénitentiaire? En 2011, près de 40% des 64.800 détenus sont en détention préventive. «Certes c’est un pourcentage plus bas de 6 points par rapport à 2008. Mais la détention préventive est l’une des causes de la surpopulation carcérale», selon un rapport de l’Administration pénitentiaire. Le recours à des peines alternatives lui aussi devrait devenir un réflexe judiciaire. Le tout pénal a fini par asphyxier le système.
Faiçal FAQUIHI 
Parution : 12.09.2013

jeudi 12 septembre 2013

Maroc : « La crise de l'immobilier n'a pas touché le logement social », Leïla Berrada, Omnidior

La crise du secteur immobilier au Maroc est une réalité, et nous l'avons déjà mise en relief sur Yabiladi ces derniers mois. Pour mettre des mots sur cette situation nous avons choisi d'interroger un promoteur de taille moyenne et qui a un positionnement atypique. Omnidior fait du « logement économique et solidaire » qui dénote du logement social des promoteurs traditionnels, insiste sur des immeubles respectant l'environnement et économe en énergie, et n'hésite pas à tacler les opérateurs qui ne respectent pas leurs promesses. Interview avec Leïla Berrada, Directrice générale adjoint d'Omnidior.
Yabiladi : Pouvez-vous nous présenter Omnidior en quelques mots ?
Leïla Berrada : Omnidior est une filiale du groupe Omnipar, spécialisée dans la promotion immobilière et touristique. Il s’agit de la marque qui porte le pôle immobilier du Groupe, qui est venue consolider plus d’une décennie d’expertise en matière de promotion immobilière. Nous essayons de concevoir et construire des espaces de vie de qualité, qui s’adaptent aux budgets et aux besoins de chacun. Pour se faire, la marque propose 3 lignes commerciales différentes : économique et solidaire à travers la marque Bab Al Khir, sites d’exception à travers la marque Bassatines & Gardens, prestige et luxe conceptuel à travers la marque ÔDE.
Le Maroc a connu un grand boom de l’immobilier avec les logements sociaux. Qu’est ce qui distingue vos projets de ceux des autres promoteurs ?
En effet, le logement social a connu un réel essor ces dernières années et un grand nombre d’opérateurs ont décidé de se lancer dans ce segment où il existe une forte demande. Aujourd’hui, le pôle immobilier Omnidior est de plus en plus présent dans le segment du logement social, ou plutôt ce que nous préférons appeler chez nous le logement « économique et solidaire » à travers sa marque ombrelle Bab Al Khir.
En visitant nos projets, on se rend rapidement compte que notre offre ne ressemble pas au logement social classique et qu’il y a eu beaucoup de recherche et d’attention portée tant au niveau de l’esthétique que de l’exécution technique. Notre produit dit « social » s’assimile beaucoup plus au moyen standing tant dans le choix des matériaux que dans l’exécution des travaux et des finitions. Cela vaut tout aussi bien pour le moyen gamme et le haut de gamme.
Comme l’exprime notre signature ‘Une Vie, Un Projet’, nous concevons des projets, quelque soit le segment, qui s’adaptent aux personnes auxquelles elles sont destinées. Notre volonté et de faire du ‘sur mesure’ même si il s’agît de logements sociaux. Nous avons comme priorité la satisfaction client.
Vous présentez vos projets avec une notion très à la mode : celle du respect de l’environnement. Au-delà du message marketing, quels sont réellement les atouts « green » de vos projets ?
Omnidior est une marque jeune et moderne qui porte des valeurs de respect avant tout : respect de l’homme et du client final, respect de la qualité, respect de ses engagements et comme une évidence, le respect de l’environnement.
De manière plus concrète, le Groupe à introduit les énergies renouvelables dans certains projets, notamment par l’alimentation électrique solaire des espaces communs des bâtiments, la récupération des eaux pluviales pour l’arrosage, etc. Et aujourd’hui, Omnidior vise des bâtiments Haute Qualité Environnementale (HQE) dans ses futures réalisations.
Depuis quelques années, on constate un net ralentissement sur le marché immobilier. Comment l’avez-vous ressenti de votre côté ?
Il est vrai que le marché marocain vit une période de difficulté en vue de la crise économique mondiale et ce quelque soit le secteur d’activité. C’est une réalité à laquelle l’ensemble des entreprises marocaines sont confrontées. Toutefois, le Maroc a vraisemblablement échappé au grand fouet qui a bousculé d’autres pays où les gens se retrouvent dans des situations très précaires.
Au niveau du secteur immobilier, nous ressentons plus de difficultés qu’auparavant à commercialiser les produits, mais cela se limite à certaines villes et à certains types de produits. Pour le logement social par exemple, dans la majorité des villes, le déficit à résorber est tellement important que les appartements de cette catégorie se vendent par eux même sans effort commercial.
De notre côté, nous avons toujours adopté une démarche prudente et rationnelle, mais avec un pilotage maîtrisé et une stratégie flexible pour mieux résister aux intempéries conjoncturelles. Pour cette raison, Omnidior, dont l’endettement a toujours été réfléchi, a pu réajuster son plan de développement en y apposant une grille de lecture réaliste face à ces temps de crise. Mais comme vous le savez, ces moments sont également propices pour diagnostiquer les dysfonctionnements et étudier de nouvelles opportunités pour concevoir un produit adapté dans une stratégie de différenciation.
Les MRE représentent quelle part de vos ventes ?
Les MRE sont une clientèle que l’on estime énormément au sein d’Omnidior et dont nous tenons compte dès le début d’un projet au moment de sa conception. Nous ne cessons d’aller à leur rencontre à travers les salons à l’étranger mais également en organisant des événements a l’étranger qui leur sont dédiés. Nous profitons des ces occasions pour recueillir leurs doléances, leurs souhaits, leurs critères de recherche, etc… afin d’être à même de leur offrir des produits qui répondent à leurs demandes et remplissent leurs exigences.
En terme de parts de ventes, c’est une clientèle qui ne cesse de croitre au sein de notre portefeuille client et qui pour certains projets peut atteindre 30%.
Vous avez été présent à plusieurs salons de l’immobilier en Europe cette année. Les MRE ont-ils toujours la même propension à acheter un pied à terre au Maroc, ou bien sont-ils plus sélectifs ?
En se basant sur les rencontres réalisées cette année avec les MRE, nous avons fait plusieurs constats. Il est sûr que le pouvoir d’achat global a quelque peu diminué ces dernières années. L’achat d’un logement secondaire au Maroc n’est donc peut-être plus une priorité même si nous avons ressenti un réel enthousiasme d’avoir un pied à terre au pays.
Par ailleurs les Marocains du Monde semblent être devenus quelque peu méfiants vis à vis de promoteurs immobiliers nationaux en raison des mauvaises expériences vécues. La plainte la plus récurrente est relative aux promoteurs qui ne tiennent pas leur parole, notamment par rapport aux délais de livraison ou par rapport au bien final livré. Aujourd’hui, pour acheter un bien ils exigent d’avoir des garanties et être sur du Qui, Quoi et Quand.
Nous estimons que cette exigence est tout à fait normal et que c’est une obligation pour nous, professionnels du métier. Notre rôle lors de ces manifestations a été de les rassurer et nous nous faisons un point d’honneur à essayer de restaurer leur confiance.

mercredi 11 septembre 2013

remerciements

Vous étiez plusieurs à vous intéresser à mon offre d'accompagnement et j'en suis ravi. Afin d'être à la hauteur de vos attentes je participerai à un programme de mentorat dit «Forsa» Maroc qui aura lieu les 7, 8 et 9 octobre prochain. je pense que votre participation pourrait être bénéfique en tant que mentor ou menti. celui ou celle de mes confrères qui pourrait être intéressé n'a qu'à se manifester via cette page.
Par ailleurs, je tiens à vous rappeler que les bénéfices de cette actions sont multiples :
1°) contribuer à la réussite de votre projet notarial. autrement dit du rêve à la création d'une étude notariale performante
2° ) promouvoir le développement d'un notariat au service de l'entreprise et du citoyen,
2°) améliorer le système de gouvernance et de management notarial
3°) créer un réseau notarial national
3°) bâtir solidement une notoriété professionnelle et sociale...

confraternellement à vous

lundi 9 septembre 2013

Coaching ou mentoring ?

« Il intervient principalement dans le développement des personnes et la transformation des êtres, tout au long de leur vie d’adulte » 

il aurait été possible de rédiger ce titre avec « coaching et mentoring », cependant, en écrivant « ou », je cherche à distinguer avec précision ces deux postures d’accompagnement. Elles sont d’autant plus distinctes que l’amalgame est courant, jusqu’à noter dernièrement qu’une tentative de traduction de coaching en français a été réalisée en écrivant... mentorat. Si presque tout le monde se souvient de l’histoire de Mentor prenant Télémaque, fils d’Ulysse, sous sa protection, nous pourrions oublier les principes fondamentaux qui régissent cette posture ancienne. Si la comparaison est posée avec le coaching, c’est pour mieux appréhender ce que le coaching représente (ou croit représenter). 
Bien que le coaching favorise la mise en œuvre d’un processus permettant de réduire l’écart entre les potentiels de la personne ou d’une équipe et son objectif, le mentor, lui, révèle la personne à elle-même en implantant son rêve dans la vie. 
Un mentor n’est donc pas neutre (mais le coach l’est-il vraiment ?), bien au contraire, il y a de l’affection entre le mentor et son « protégé ». Car le propre du mentor c’est de protéger l’autre. Le mot est fort, mais c’est bien de cela qu’il s’agit. Il « veille sur » jusqu’à l’autonomie de la personne. Si le coach met à l’épreuve le coaché, rédige un contrat tripartite, définit un plan en « x » séances, pose des questions « percutantes », met en avant les contradictions, laisse le choix, ne donne ni conseil ni ne forme (c’est en tout cas ce que les principaux écrits français avancent), le mentor quant à lui, a pour intention d’accueillir, de guider, d’enseigner, d’entraîner, d’être un modèle. Le mentor présente des défis au protégé et lui fournit l’occasion de faire ses preuves. 
Il est possible de dire que notre société a besoin d’accompagnants, c’est à dire de ces personnes qui passent le relais. Nous avons besoin de personnes qui nous montrent les chemins perdus, les histoires qui nous font grandir, qui nous transmettent leur patrimoine de connaissance, qui nous font connaître les contrées de leur territoire. Nous avons besoin de personnes qui ont la volonté de permettre la croissance des jeunes générations, mais aussi de ceux qui cherchent à progresser dans de nouveaux domaines. Nous avons besoin de personnes qui ont réalisé le chemin et qui à leur tour, avec humanisme et compassion, le montrent à d’autres qu’elles. Nous avons le besoin urgent de personnes qui soutiennent, favorisent l’individuation, favorisent le développement de la singularité et non qui créent des « cloning » de ce qui est. Nous avons besoin de personnes qui soutiennent psychologiquement d’autres personnes, la personne, le « protégé ». Cette énumération de « grandes idées » n’est que l’énumération des qualités principales de la posture de mentor (entre autres). 
Dans l’entreprise, le mentoring me semble tout autant (j’oserais même dire plus important) que le coaching. Pourquoi ? Parce que si le coaching favorise (fondamentalement) l’atteinte de résultats tangibles, le mentor, lui, développe la personne sans obligation de résultat. 
Le mentor dans l’organisation propose un accueil au « protégé », il le fait monter en compétence, lui ouvre les portes de son réseau. Il le conseille, c’est à dire qu’il l’aide à délibérer, l’aide à décider. Il lui transmet le meilleur de ses connaissances, il lui révèle quelques secrets qui lui seront bien utiles. Il opère un regard critique avec bienveillance, c’est-à-dire sans intentions cachées. Lorsqu’un « senior » (l’expérimenté) quitte l’entreprise sans avoir transféré son savoir, ses connaissances, ses « secrets » à un « junior » (l’inexpérimenté), le cercle est brisé, le formidable rite de passage est rompu, l’initiation disparaît. Mais pire, l’entreprise perd de l’argent (soyons factuel), elle repaye un parcours de formation souvent couteux, elle perd le temps d’intégration et l’indispensable création de liens qui fluidifient les demandes, les « coups de main », les conseils, l’accès au précieux réseau du « senior », l’accès au dossier dans lequel réside l’information importante, mais tout simplement, elle perd l’indispensable « vie » humaine et sociale. L’actualité le prouve... 
De nombreuses personnes, à l’aube de leur reconversion professionnelle, pensent devenir des coachs, parce qu’on leur a dit qu’elles savent écouter, qu’elles savent manager, qu’elles savent accompagner des projets, parce qu’elles espèrent mieux gagner leur vie ou simplement ne pas perdre en pouvoir d’achat, parce qu’elles se sentent généreuses pour l’autre. 
Le mentoring est une posture à développer, à encourager pour intégrer cette jeune RH/DRH dans le monde « sans pitié » des plans sociaux, mais aussi des négociations, des recrutements, des montées en compétences, etc. Pour aider ce jeune entrepreneur qui souhaite monter son « affaire » mais qui, seul, se pose les mille et une questions sans réponses (ou pas celles de l’expérimenté) ; pour aider ce jeune cadre qui obtient le sésame de la promotion et qui s’étonne de se voir accueillir par un mentor qui n’a pas peur de « perdre » du territoire, au contraire, qui lui ouvre l’espace. 
Les mots clés qui caractérisent le mentor et ceux qui caractérisent le protégé : le crépuscule/l’aube, l’expérimenté/l’inexpérimenté, la moisson/la promesse, la maitrise/l’initiation, l’achevé/le potentiel, la page écrite/la page blanche. 
Là où le coach développe de la performance, du résultat, le mentor développe de l’accueil, de la protection, de l’intégration ; là où le coach écoute le problème, la question pour questionner et favoriser chez la personne la découverte de ses propres solutions, le mentor ouvre l’espace, partage son savoir, révèle au protégé le meilleur de ses connaissances, porte de l’attention à son bien-être. Là où le coach doit rester neutre, le mentor est là, présent, avec passion et enthousiasme. Le mentor active le rêve de vie du protégé en faisant montre d’expertise, de compétence et de doigté. Le coach est supervisé pour éviter les « risques » (tel le thérapeute ou le psychanalyste) liés à ses contre-transferts ou pour gérer le transfert du coaché ; le mentor, lui, autonome de son histoire, transfère tant qu’il peut à l’autre pour, le moment venu, le laisser écrire son histoire. Ainsi la spirale sociétale peut se prolonger, ainsi le relais se passe et le savoir des « anciens » est préservé, enrichi, puis le moment venu offert à la génération suivante, gonflée de ce « quelque chose » ou « presque rien » de plus. 
À propos de l’auteur : 
Yves Richez, Directeur associé de SUCCESS Communication & Leadership™, ancien sportif de haut niveau, il est spécialisé dans le domaine de l’accompagnement des potentiels humains. Il propose en 2006 un travail de recherche conséquent dans le domaine du potentiel humain et développe une théorie visant à expliciter la complexité qu’entend la posture du coach (Master 2 professionnel en fonction d’accompagnement). Yves intègre systématiquement la pensée complexe dans son travail de praticien-réflexif. 

 Par Yves Richez

Lancement à Casablanca du programme «Forsa Maroc» pour l'accompagnement des PME et TPE

    Le Centre des jeunes dirigeants (CJD) et l'organisme Adam Smith International ont procédé, vendredi à Casablanca, au lancement du programme de mentorat «Forsa» Maroc pour l'accompagnement des petites et moyennes entreprises (PME) et des très petites entreprises (TPE).
Le projet, lancé simultanément en Jordanie, Egypte, Tunisie, Yémen et Libye, s'inscrit dans le cadre de la concrétisation du partenariat de Deauville initié en 2011 par le G8 en vue d'aider les gouvernements des pays arabes, en transition économique et politique, à répondre aux attentes de leurs populations.
«Soutenir, assister, appuyer, accompagner et conseiller les dirigeants de PME et TPE marocaines pour le renforcement des compétences et le transfert des bonnes pratiques entrepreneuriales, sont en quelque mots les objectifs de l'initiative Forsa», a déclaré à la MAP, Hicham Zoubair, Président national du CJD Maroc, lors de la plénière du lancement du ce programme, placée sous le thème «le mentorat, pour soutenir et développer l'entreprenariat au Maroc».
Le mentorat, qui initie plus de coopération et de collaboration entre les entrepreneurs, permet aux plus jeunes d'apprendre dans l'action des astuces qui n'existent dans aucun manuel de grandes écoles de Management grâce au coaching d'autres entrepreneurs plus expérimentés, a-t-il estimé, ajoutant que le programme Forsa contribuera à déclencher une croissance inclusive, créer de nouveaux emplois, améliorer la compétitivité outre la réduction des inégalités régionales.
Le programme est composé de quatre formations de lancement qui profiteront à 120 entrepreneurs (60 mentors et 60 jeunes entrepreneurs) sélectionnés à travers tout le Royaume. Suite à ces formations qui auront lieu à la fois à Rabat, Casablanca, Marrakech et Agadir, les participants suivront un programme de mentorat de 12 mois au cours duquel les binômes (mentors-jeunes entrepreneurs) s'engagent à travailler ensemble à travers des rencontres mensuelles, a-t-il expliqué.
Les formations seront assurées par la Fondation Mowgli qui déploiera ses efforts pour établir des relations durables de mentoring entre au moins 250 entrepreneurs et hommes d'affaires dans les six pays (Maroc- Jordanie, Egypte, Tunisie, Yémen et Libye), avec un accent particulier sur l'axe dédié aux femmes et entrepreneurs de moins de 35 ans.
Le CJD international est un réseau qui regroupe plus de 5.000 jeunes dirigeants d'entreprise en provenance de la France, la Tunisie, le Maroc, le Québec, la République Tchèque, l'Algérie, Monaco, le Bénin, le Cameroun, la Mauritanie, le Sénégal et la Côte d'Ivoire. Espace de réflexion et d'expérimentation, le CJD se fixe pour objectif de devenir un levier de développement de la pratique managériale dans ces pays.
Au Maroc, le CJD se compose de sept sections locales réparties dans les villes d'Agadir, Fès, Casablanca, Tanger, Rabat, Mohammedia et Marrakech.

Les Afriques | Maroc, sortie de 3 banques sur le marché international en 2013 | le journal de la finance Africaine

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vendredi 7 juin 2013

LES NOTAIRES ENFIN BLINDÉS CONTRE LE RISQUE PROFESSIONNEL


L’OBLIGATION DE SOUSCRIRE À UNE ASSURANCE RESPONSABILITÉ CIVILE
CONVENTION ENTRE SANAD ET LES NOTAIRES CASABLANCAIS
POURQUOI LE CONSEIL NATIONAL N’A PAS ENCORE DIT SON MOT

          
«A partir de ce soir, je vais dormir plus tranquillement», confie publiquement le notaire Zahr Benjelloun. Déclaration révélatrice des enjeux qu’implique l’obligation de souscrire à l’assurance responsabilité civile professionnelle. Elle est impérative depuis l’entrée en vigueur de la loi régissant le notariat, soit le 24 novembre 2012. L’intérêt de cette mesure est  de préserver les notaires contre les risques pécuniaires d’une éventuelle action judiciaire d’un usagé se considérant comme victime d’une erreur professionnelle. Son montant minimal de 5 millions de DH a été fixé par un décret publié au Bulletin officiel du 15 avril 2013.
D’où la portée de l’événement: une convention d’assurance de responsabilité civile (RC) professionnelle a été signée le 4 juin à Casablanca entre le Conseil régional des notaires casablancais et Sanad. Le contrat prévoit deux options de garantie: l’une plafonnée à 5 millions de DH et l’autre à 10 millions de DH. La convention prend effet du 1er juin 2013 pour une durée de 3 ans et sera renouvelable par tacite reconduction.
La société PGA -Prévention générale d’assurance- «a été mandatée par le Conseil régional de Casablanca pour sonder le marché et négocier les offres des compagnies d’assurances», précise le président de l’Ordre régional, Abdellatif Yagou. Afin de verrouiller leur contrat, une commission constituée de trois notaires chevronnés, tels qu’Amine Fayçal Benjelloun, a émis préalablement son avis dans un procès-verbal validé par le Conseil régional de Casablanca.
La société intermédiaire, PGA, explique que «Sanad a présenté la meilleure offre en termes de garanties et de tarifs. Plus le nombre de souscripteurs sera élevé et plus le ticket d’entrée (prime d’assurance) et la récurrence du risque seront bas». Manière d’inviter les 374 notaires que compte la région de Casablanca à souscrire «massivement» au contrat d’assurance. Sanad, elle, revendique 1,4 milliard de DH répartis entre deux pôles: «risque industriel» (le plus grand) et risques particuliers et professionnels. «Le segment professionnel est stratégique pour Sanad qui assure déjà la RC professionnelle des avocats casablancais. Pour les notaires, nous avons opté pour un tarif d’appel dans le but d’équilibrer ce produit via un élargissement de la couverture et pour proposer ensuite d’autres produits d’assurance (maladie, automobile, retraite…)», déclare Abdelilah Laamarti, DG de la compagnie.
L’article 26 de la loi régissant le notariat est clair. La profession est tenue de «souscrire à une assurance responsabilité civile» qui couvre «les préjudices occasionnés par ses fautes professionnelles, celles de ses stagiaires ou de ses salariés». La souscription doit se faire «avant que le notaire n’entame l’exercice de son activité». Est-ce vraiment le cas?
Négatif. Le cas de Casablanca, où est concentré le plus grand nombre de notaires, est emblématique. En s’adressant à ses membres, le président de l’Ordre régional assure que «la profession est hors la loi et que le procureur du Roi de la Cour d’appel de Casablanca l’a sollicité pour mettre en place un plan d’inspection des études notariales».
Un notaire est légalement tenu de fournir «chaque année» une attestation de souscription à une assurance responsabilité civile, sous peine de poursuites disciplinaires. Sans oublier le risque pénal.
Inspection du parquet
Ce dossier fait face à un autre problème. Comment se fait-il que le Conseil régional de Rabat notamment n’a pas signé à son tour de convention avec les assureurs? Circonscription qui compte le plus grand nombre de notaires (plus de 160) après Casablanca. Son président, Amine Zniber, rétorque que «cette prérogative relève, selon l’article 99, du Conseil national des notaires».
Ce conseil national des notaires n’a pas vu encore le jour. Créé par la loi de novembre 2012, son président et ses membres ne seront élus que le 15 juin 2013 à Rabat.
Quelle posture adopter? Le président du Conseil régional de Casablanca «ne veut pas rester en infraction avec la loi surtout que les inspections du parquet vont se faire… L’article 99 parle plutôt de l’Ordre des notaires et qui exerce ses attributions par l’intermédiaire du Conseil national et des Conseils régionaux (article 104), d’où le bien-fondé de notre initiative». L’argumentaire est solide. Mais sera-t-il totalement partagé par les membres du Conseil national des notaires? Au-delà d’éventuelles batailles de compétence, l’essentiel est de rester dans la légalité. Surtout pour des professionnels du droit.
Désagrément d’une loi
Depuis l’entrée en vigueur de la loi sur le notariat en novembre 2012, toutes les parties au contrat -y compris la banque- doivent être présentes dans le cabinet du notaire. «Sinon, l’acte est frappé de nullité. En attendant son amendement, l’article 12 retarde la conclusion des transactions. D’autant plus que rares sont les banquiers qui se déplacent», témoigne un notaire de Casablanca qui donne pour seul exemple Attijariwafa bank. Que faire? «Les banques devraient signer une subdélégation de pouvoir à leurs représentants. Sans ce mandat spécial, il ne peut y avoir de mainlevé sur un bien. Il reste donc gelé: ni vente, ni achat». Un autre point complique la donne. La loi même si elle accorde une compétence nationale au notaire, elle lui interdit de recevoir les actes et les signatures des parties en dehors de son cabinet. A moins qu’intervient notamment une autorisation expresse du président du Conseil régional… Mais là c’est une autre paire de manches. Malgré qu’elle soit nouvelle, les notaires réclament déjà de réformer une loi qui montre des failles.
Faiçal FAQUIHI